dimanche 19 novembre 2017

Hommage - Hans Ruedi Giger et Giuseppe Arcimboldo

Pourquoi mélanger le style biomécanique de Giger (artiste suisse né en 1940 et mort en 2014), le père des créatures cauchemardesques qui peuplent le film Alien, de Ridley Scott, avec celui d'Arcimboldo (peintre italien né en 1527 et mort en 1593), dont les créations grotesques ont marqué les esprits par l'aspect loufoque de ses portraits, pour la plupart réalisés de profil, avec des fruits, des légumes et des objets de la vie quotidienne ? Eh bien, pourquoi pas ? Au fond, ces mélanges surréalistes auxquels procédaient ces deux génies géniaux nous rappellent à quel point l'homme est le fruit (c'est là le mot juste) de son environnement, un environnement qu'il a lui-même considérablement modifié depuis son apparition sur Terre et qui, à son tour, comme dans les films de David Cronenberg, le transforme en profondeur.

dimanche 5 novembre 2017

Hommage - Ube Eert Iwerks


Ube Eert Iwerks. Ce nom ne vous dit rien, n'est-ce pas ? Et pourtant, c'est lui qui, en 1928, créa Mickey Mouse, le personnage emblématique des studios d'animation de son ami Walt Disney. Ce dernier refusait cependant que les créateurs qui travaillaient pour lui signassent (qu'on me pardonne ici ce subjonctif fort imparfait) de leur nom les œuvres qu'ils produisaient au sein de son entreprise, afin bien évidemment de promouvoir celle-ci. Voilà probablement l'une des raisons pour lesquelles nul ne connaît le nom d'Ube Eert Iwerks, en sus de la difficulté que d'aucun pourrait facilement éprouver à sa lecture.

A la vue de ma vignette, vous serez néanmoins certainement tentés, chers lecteurs, de penser qu'il s'agit là moins d'un hommage au créateur de Mickey Mouse que d'une critique à l'endroit de l'entreprise qui génère tant de profits sur son dos depuis la première moitié du vingtième siècle. Et vous n'auriez probablement pas tort. Quoi qu'il en soit, je tenais avant tout à m'amuser un peu avec ce personnage dont j'affectionne particulièrement l'aspect visuel et dont les dessins animés bercèrent, je suppose, bon nombre d'enfances autres que la mienne.