Est-il ici besoin de présenter les célèbres personnages créés en 1959 par René Goscinny et Albert Uderzo, j'ai bien sûr nommé Astérix et Obélix ? Il y a deux ans, je lus enfin, pour la première fois, les vingt-quatre albums réalisés par le célèbre tandem jusqu'à la mort du scénariste Goscinny en 1977, qui signa pour beaucoup le début d'une période moins glorieuse pour les aventures des deux Gaulois, désormais orphelins d'histoires originales et de dialogues savoureux. Demeureraient néanmoins les dessins ronds, expressifs et caricaturaux à souhait d'Uderzo, reconnaissables au premier coup d’œil et auxquels ma propre vignette, pour une fois, ne rend pas hommage.
Pour en revenir à mes lectures, je fus tout à la fois surpris et ravi d'y découvrir ou d'y redécouvrir des répliques toujours percutantes, devenues cultes ("Ils sont fous, ces Romains !") ou tout simplement piquantes, la satire sociale et politique que l'on y peut trouver agrémentant l'ensemble des différents niveaux de lecture selon moi nécessaires pour donner à toute oeuvre une certaine épaisseur, gage de sa réelle qualité. S'agissant de bande dessinée, il va de soi que ces histoires ne seraient rien si, tout comme les dialogues de Goscinny, les dessins du grand Uderzo ne leur donnaient vie - et quelle vie ! - par leur côté grotesque, les variations parfaites dans le trait, les couleurs vives et les expressions mémorables de tous les personnages, tous marqués par une personnalité visuelle qui leur est propre, le tout dans des décors eux-mêmes rendus vivants par le coup de crayon généreux du dessinateur.
Enfin, cerise sur le gâteau pour ceux qui, comme moi, se délectent des calembours en cascades, tous les albums sont parsemés de jeux de mots bien sentis et pertinents, auxquels saura plus tard faire honneur Alain Chabat dans son hilarante adaptation cinématographique, sobrement intitulée Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) et bien évidemment inspirée de l'un des meilleurs albums de la série, Astérix et Cléopâtre, sorti en 1965.
Pour en revenir à mes lectures, je fus tout à la fois surpris et ravi d'y découvrir ou d'y redécouvrir des répliques toujours percutantes, devenues cultes ("Ils sont fous, ces Romains !") ou tout simplement piquantes, la satire sociale et politique que l'on y peut trouver agrémentant l'ensemble des différents niveaux de lecture selon moi nécessaires pour donner à toute oeuvre une certaine épaisseur, gage de sa réelle qualité. S'agissant de bande dessinée, il va de soi que ces histoires ne seraient rien si, tout comme les dialogues de Goscinny, les dessins du grand Uderzo ne leur donnaient vie - et quelle vie ! - par leur côté grotesque, les variations parfaites dans le trait, les couleurs vives et les expressions mémorables de tous les personnages, tous marqués par une personnalité visuelle qui leur est propre, le tout dans des décors eux-mêmes rendus vivants par le coup de crayon généreux du dessinateur.
Enfin, cerise sur le gâteau pour ceux qui, comme moi, se délectent des calembours en cascades, tous les albums sont parsemés de jeux de mots bien sentis et pertinents, auxquels saura plus tard faire honneur Alain Chabat dans son hilarante adaptation cinématographique, sobrement intitulée Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) et bien évidemment inspirée de l'un des meilleurs albums de la série, Astérix et Cléopâtre, sorti en 1965.
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