Avec une semaine de retard (gastro-entérite, quand tu nous tiens !), je vous propose cette fois-ci mon hommage à l'oeuvre cosmico-mythologique de Masami Kurumada, que j'ai dévorée plusieurs années durant lors de la publication au format "de luxe" de ses premiers arcs (originellement publiés à partir de 1986 au Japon). Il faut le dire, si j'appréciais, enfant, les graphismes et les idées sur lesquels reposaient la série télévisée qui en avait été tirée, j'étais loin de lui vouer le culte que je voue aujourd'hui au manga : traînant en longueur et proposant la plupart du temps des histoires sans intérêt parsemées de dialogues plutôt creux et de scènes présentes uniquement dans le but de rallonger les épisodes, le série n'entraînait aucunement mon adhésion.
C'est la raison pour laquelle il me fallut des années pour me lancer dans la version papier. Et là, quelle agréable surprise ! Que de style, que de puissance, que d'évocations, dans les histoires comme dans le trait ! Je me laissai rapidement emporté pour n'en plus ressortir que des milliers de pages plus tard, la tête emplie de constellations, d'armures et de dieux. Oui, Saint Seiya m'avait appris, à vingt-cinq ans passés, à rêver à nouveau. Quel plaisir que de suivre les pas de ces héros du cosmos à travers leur combat contre le mal pour préserver l'équilibre de l'univers ! Alors, pour toutes ces heures de pur bonheur onirique et l'inspiration que vous avez su par votre art insuffler dans mon imaginaire endormi, merci, Masami Kurumada, merci !