Pourquoi mélanger le style biomécanique de Giger (artiste suisse né en 1940 et mort en 2014), le père des créatures cauchemardesques qui peuplent le film Alien, de Ridley Scott, avec celui d'Arcimboldo (peintre italien né en 1527 et mort en 1593), dont les créations grotesques ont marqué les esprits par l'aspect loufoque de ses portraits, pour la plupart réalisés de profil, avec des fruits, des légumes et des objets de la vie quotidienne ? Eh bien, pourquoi pas ? Au fond, ces mélanges surréalistes auxquels procédaient ces deux génies géniaux nous rappellent à quel point l'homme est le fruit (c'est là le mot juste) de son environnement, un environnement qu'il a lui-même considérablement modifié depuis son apparition sur Terre et qui, à son tour, comme dans les films de David Cronenberg, le transforme en profondeur.
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